jeudi 25 octobre 2007

Qui perd son latin

Moi qui m'enhardissais en citant Defoe il y a quelques jours, le bonhomme m'a donné du fil à retordre... J'ai ramé sur le radeau de la langue française pour traduire son Moll Flanders, et ne suis même pas certaine de la qualité du résultat. Hélas, il y a une note à la clef, au coeff' aussi gros que le cul de la reine.


Je déplore que nous n'ayons pas un vocabulaire aussi flexible que nos amis d'outre-manche. Il m'aura fallu du temps pour trouver les bonnes pistes d'atterrissage : à un moment, je me suis envolée dans les hautes sphères de la syntaxe, donc les fautes ont voltigé et se sont multipliées.


Plus rien ne sonnait ma cloche, et même le mot temps, à force de le tourner dans tous les sens, m'est apparu dépourvu de sens. Faire une traduction est le meilleur moyen de perdre les rouages de sa langue maternelle, et de plonger ses neurones dans le plus vif des désespoirs !


Aucun commentaire: