dimanche 28 octobre 2007

Mélalcoolique


J'avais l'intention d'écrire une bafouille sur les églises, les génocides, les livres et les moustiques, et leur relation étroite, mais je vais penser plus ce sujet avant de ne dire trop de conneries.


Je vais évoquer un thème éculé, mon thème de prédilection, celui qui fait que je me répète mais qui me laisse toujours pantoise : de l'alcool évidemment !


A mon âge, l'heure des premières cuites n'est pas encore bien loin mais bel et bien passée.


En revanche, et quelle revanche, j'ai fait connaissance avec une autre moi : l'alcoolisée mélancolisée. Quelques verres auront suffit, car ce n'est pas une question de quantité, curieusement.


Ce n'est pas la fureur de la cuite, ce n'est pas le déséquilibre corporel, ce n'est pas l'euphorie furieuse et l'impression d'aimer le monde entier. Non ! C'est au contraire la compagnie d'une brusque solitude, isolée au bord d'une fenêtre. C'était des larmes lourdes et du doute existentiel en barre.


Et aux doutes, que l'on peut se poser tous les jours, l'alcool apporte des réponses terribles ; toutes faites, implacables. Et je savais bien que ce n'était qu'un sale effet, un artifice à 14°, mais je ne savais pas si c'était un accès de lucidité, ou bien une erreur, une errance excessive et passagère.


Je ne sais toujours pas.


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