vendredi 29 juin 2007

Torchante et touchante


Habituellement, je fais un poulet immense, qui revient en détails sur la soirée de folie passée généralement la veille. Rassurons-nous, la soirée fut bel et bien folle. Torchante et touchante. Mais la nuit fut aussi plus blanche que blanche. La fatigue me ravage, le sommeil me séduit. Je n'en ai plus pour longtemps. J'ai une gueule de bois. Je me demande même si je ne suis pas encore torchée. J'avais l'ivresse efficace jusqu'aux petites heures du matin, dans le premier métro parisien. Ca redescend lentement. Je me fais à nouveau agressée par des pigeons déplumés. C'est donc que tout va bien et que la terre est toujours ronde. Alors, rien n'a changé cette nuit ? Je me sens très loin ou ailleurs, là où par exemple, ce serait encore le matin. J'ai la mémoire immédiate qui flanche : je ne sais pas si le poulet en question aura un sens. Il partira dans tous les sens. Tout ce qui me passe par la tête vaguement en rapport avec cette nuit, je prends. Tous les superlatifs sont inutiles. J'utilise donc ce mot à fermeture éclaire : parfait.
Il sautille dans ma tête, boum, boum, boum...


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