jeudi 21 juin 2007

A la guerre comme à la guerre

Je constate que l'administration défraie la chronique, ces derniers jours. Que ce soit chez Arthur, ou Charles, ou bien d'autres, elle nous met dans tous nos états. Et je ne sais pas si ce constat doit me faire rire ou chialer. Nous sommes donc tous dans la même merde, lorsqu'il s’agit de franchir le seuil d'un bureau. Nous sommes tous relayés au grade de petit fumiste. Dans des accès de rage et de désespoir, j'ai des pensées ignobles. Je me dis que tous ces cafards glaireux qui terminent à 17h et n'ont rien à foutre de notre avenir, je leur survivrai, et que ce monde est à nous. Puis dans un accès de regret et une fois ma requête satisfaite (au bout de plusieurs semaines de négociation, en général), je me mets à retirer ce que j'ai pensé, car c'est trop honteux, trop sévère. Je sais seulement qu'il n'y a qu'une recette, et qu'elle fonctionne à tous les coups : la persistance. On ne refuse jamais rien à une tête de mule ou à une chieuse. Les faire suer jusqu'à la moelle, les émouvoir jusqu'aux larmes. Ce sont mes seules armes. Je les utilise sans pitié.

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