lundi 25 juin 2007

L'effet papillon

Je crois que demain, si je ne pleure pas, c'est le ciel qui me va me voler la vedette. Alors moi, par esprit de contradiction et même si j'ai le coeur lourd (on ne sait jamais), je chanterai sous la pluie, pour le plaisir d'être contre les vents humides, trop courants ces derniers temps. Il pleut, il mouille, c'est la fête du cinéma. Et une fois de plus, je ne peux pas me fondre dans la foule des salles bondées. J'ai pourtant un tas de films sur la liste de mes caprices. Et, scandale personnel, je n'ai toujours pas vu le dernier Tarantino, celui que j'attendais depuis longtemps. C'est un comble, auquel il faudra remédier au plus vite, sans quoi mon coeur de cinéphile, trop amoureux de Quentin, ne tiendra pas, et me lâchera sous la pluie !
A l'horizon de nos fenêtres, plus rien ne bouge, plus rien ne vit. Comme Paris semble disparaître, diluée dans de l'eau de pluie (les inconditionnels reconnaîtront). Mais, malgré les gouttes qui gouttent sous les gouttières grises, tout à l'heure, j'ai vu un grand papillon blanc, qui se laissait bercer par le vent, où ne maîtrisait plus sa pauvre trajectoire, va savoir. Il était beau comme tout, à se laisser porter, comme ça. Il jurait de pureté avec l'ambiance grisonnante et mortifère d'une fin d'après-midi grise et morte. D'habitude, ce sont les pigeons qui se fondent dans le décor, la plume hérissée et inquiétante, qui m'attaquent et se claquent connement sur les vitres, font faire des sales bonds à mon triste coeur, salauds. Pour une fois, je n'étais pas dans un drame hitchcockien. Je suivais le papillon des yeux, prête à me jeter par la fenêtre pour le suivre.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai les cheveux qui goutent sur le clavier et les doigts engourdis par le froid...une seule idée en tete, écrire! je n'ai pas lu encore ton article donc je m'excuse si le theme en est répétitif, quoique c'est peut etre pas plus mal...J'ai besoin d'écrire et la seule idée qui me soit venue, c'est ici, dans ce recueil d'idées, de poésies et de sentiments divers..meme une simple feuille blanche ne fera pas l'affaire. pourquoi? l'envie d'etre lu? peut etre alors j'espere que tu ne vois pas d'inconveignant a ce que j'exprime une partie du trop grand nombre d'idées qui se bousculent dans ma tete sur ton blog. Je suis au beau milieu de la pire semaine du semestre. Celle qui consiste a ne faire que gratter sur de multiples feuilles blanches afin d'exprimer le quart des facettes de notre projet. Et puis je me suis dit qu'il fallait que je sorte, enfin c'est plutot ma mere et 3 amis qui m'ont dit de le faire..Je me résigne enfin à suivre leur conseil. J'ouvre alors ma porte qui etait restée fermée depuis trois jours deja...

Anonyme a dit…

Je mets en marche mon Ipod, je ressere mes lacets et je m'en vais en galopant...sous des seaux de flotte. La musique me donne le rythme je respire trop irrégulierement, ca fait longtemps que ca m'etait pas arrivé de respirer..je vais droit vers lamarck. long train running, et le temps qui court me pousse jusque dans les rues pentues de la butte montmartre, entre deux immeubles, le sacré coeur. Ca fait longtemps ca aussi...pourquoi ne pas y aller? Je reprend ma course efrrainée, je suis le seul boufon sans parapluie, rouge de souffrance.. puis les petites maison de la colline que je n'avais jamais remarquée me stoppent et alors que la pluie tombait de plus belle, Louis Garel entonna "les yeux au ciel"

Anonyme a dit…

Les yeux au ciel, cette musique avec laquelle je vis depuis deux ou trois semaines, résonne par hasard ou pas dans mes oreilles. Et la je suis seul, comme lui dans les rues de Paris, comme lui en pleine détresse...Pourquoi ne pas pleurer, ca le ferai encore plus...Le panorama de Paris s'offre à moi, je n'ai plus besoin de me forcer. Le flou de la ville "derriere le ciel bercé par des milliers d'aiguilles", derrière mes larmes qui s'y fondent la ville devient floue. Je me suis rendu compte à quel point j'aime Paris et à quel point j'avais envie de le crier au monde. Une pov' cannette déchiquetée poussée par le vent cogne ma cheville. quand je relève la tete la tour eiffel cintille. Si c'est pas un signe ca. c'est aussi pour ca que je m'exprime ici. Ici je sais qu'on peut me comprendre moi et mes esprits tumultueux...parceque oui me direz vous, il ne se passe rien, rien de particulier rien d'extraordinaire. Pourquoi nous bassine t'il alors.?

Anonyme a dit…

pour tous ces sentiments ce mélange de bien et de mal etre, cette chaire trop etroite..Une fille magnifique me regarde essuyer mes larmes de maniere ridicule. Avec mes cheveux qui goutent sur mon T-shirt qui goute sur mes tennis je me prete à croire que je suis beau. puis je me dis qu'en fait je suis con. Cette echappée, ce moment de détresse il m'a fallu le raconter pour que ca ne s'oublie pas. un jour comme celui ci avec ses hasards, et cette atmosphere en fait c'est particulier et unique. Je reprend la route dans le sens inverse..ca descend tout le long, la musique plus tonique me ramene les pied sur terre. Quoique je ne cesse de me dire qu'il faut que j'ecrive, la au milieu de cette foutue semaine entre deux nuits blanches comme si j'avais que ca à foutre...puis comme quoi en fait c'est fait, déja si vite. Je croise un mec, beau enfoui sous sa capuche qui se retourne à mon passage. c'est sans interet mais pourtant je m'en souviendrai. Je vais devoir essuyer le flaque qu'il y a sous mon tabouret, me prendre une douche chaude et m'y remettre. Pfff ca va deja mieux quel soulagement...Lili de Aaron m'a fait monter lentement les 4 étages pour conclure sur une musique des plus joyeuses, et pour me faire comprendre qu'au fond ces hauts ces bas qui rythment inlassablement ma vie, c'est moi qui les veux, j'aime ce desespoir cultivé, pour de plus beaux rebondissements, pour des jours heureux que je sens s'approcher...Merci pour ces instants d'ecriture... Love

Delenda Lavingtaine a dit…

Be my guest... :)

Arthur a dit…

J'ai hâte d'assister au Grand Opening du blog madrilène, si c'est aussi sincèrement raconté...
Clap clap clap !

P.S.: Lis l'article quand même ^^

Anonyme a dit…

je ne sais pas s'il vous vous remémorez le doux reveil de notre Leeloo nationale le jour de son anniversaire... A son grand regret goldman braillait depuis son radio reveil...dans le même esprit, aujourd'hui, ma première écoute de la journée(j'entend celle d'après mon reveil et non pas en début de ma longue nuit blanche de boulot), fut celle de la douce voix de Guillaume Canet invité sur une émission bidon de je ne sais plus quelle chaine. Du pur bonheur pour la promotion de son film geniallissime "ne le dis à personne" sorti en dvd aujourd'hui. Je me suis dis que c'était une prévision de bonne journée, de bonne semaine et d'une bonne nouvelle année...

Delenda Lavingtaine a dit…

Charlie, ça sent la promotion ! Tu vas bientôt devenir le deuxième administrateur de ce blog... :)