samedi 1 septembre 2007

Borderline


Quelle déception !



Sur le tas et comme prévu, nous allons voir Boarding Gate, le petit dernier d'Olivier Assayas. Il était sélectionné à Cannes cette année. Son bébé précédent, Clean, m'avait bien plu.


Ce petit dernier avait tout pour plaire : des têtes d'affiche séduisantes (Asia Argento, Michael Madsen), un 'thriller international' et pour couronner le tout, une excellente critique de Télérama.


Mais qu'allions-nous faire dans cette galère ? Asia et Madsen font ce qu'ils peuvent, ils se démènent les deux gros, moult mais en vain ! Au bout de la première demie-heure, je savais que ce film n'allait pas casser trois pattes à un canard. J'aurais dû lire la critique du Canard Enchaîné, tiens, toujours plus aiguisée. Je ne saurais dire ce qui a scellé cet échec, c'est flou. Olivier Assayas filme avec ses pieds ? Oui, c'est un bon début.


Serait-ce un jugement à l'emporte-pièce ? Non ! Je n'ai pas quitté la salle, j'ai attendu, comme toujours, pleine d'espoir. Mais certains films filent de l'urticaire, sont agaçants et prétentieux. Au fil des scènes, je m'énerve. La place est trop chère pour qu'on se foute de ma gueule. Je me suis sentie con d'être restée.


Alors en sortant, j'ai claqué la porte. Tss !


A l'avenir, faisons moins confiance à Aurélien Ferenczi, à Télérama, qui s'emballe au moindre soubresaut d'un grand réalisateur. Il a beau être grand, il lui arrive aussi de faire des merdes. Admettons et attendons une suite plus réjouissante !


Pas grand chose à faire de ce film-là. Je peux oublier, je peux déconseiller.



Et comme un coup de gueule ne saurait squatter un article entier, surtout un 1er septembre, je termine sur mes dernières trouvailles. J'hésite entre Devendra Banhart et ce vieux son.


...Va pour le vieux, parce qu'à mon avis, je ne suis pas la seule à gueuler.



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