jeudi 6 décembre 2007

Blogage

Il est trop tard pour que j'écrive quelque chose de constructif. D'un autre côté, je ne sais pas si j'ai jamais écrit quelque chose de constructif. Alors à la bonne heure, je pars pour quelques lignes.

Du noir de l'encre (du blanc dactylographié, disons), ... je ne sais plus ce que je voulais dire.

J'ai entendu des cris dans la rue, des cris qui ressemblaient à ceux d'un bébé, donc je me suis inquiétée un brin, préférant respecter la philosophie pascalienne et vérifier de mes propres yeux que ce n'était rien, juste au cas où. J'ai imaginé la scène, sordide, et j'ai levée le cul pour ouvrir les volets. Je suis allée voir. Je me serai levée pour rien, du moins pas pour sauver un petit lardon.

Et maintenant que je me rassieds sur mon siège, j'ai oublié ce que je voulais écrire, quelque chose dans le genre d'une métaphore, avec le noir de l'encre et la fatigue, une merde du genre, certainement.

Mais je dois avouer que ma surprise est grande. La fatigue altère mon enthousiasme, mais ces cris venaient en fait de... chats ! Des chats qui se torgnolent dans la nuit (j'ai envie de partir sur le fait qu'il sont certainement gris, mais pour une fois, je m'épargne cette peine), qui poussent des cris étranges, presque une plainte, qui m'a toujours alarmée et fendu le coeur, vas savoir.

Je suis heureuse de voir que les chats de Choiseul m'ont suivies jusqu'ici, ces petits compagnons si nobles et si cons.

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