vendredi 27 juillet 2007

Adieu ma concubine


Quand j'ai ouvert cet espace, quand j'ai quitté l'inestimable serveur skyblog, je tournais une page. C'était il y a un an. Je me retiens de ne pas ouvrir un nouveau blog, ailleurs, histoire de marquer le coup.

Mais non, je me plais bien ici, et c'est bien la seule chose qui ne va pas changer dans les prochains jours. Ce mois de juillet aura été placé sous le signe de la métamorphose, du changement.


Je déménage, c'est à dire que je quitte mon appartement adoré, on l'aura compris. Je quitte mon boulot toujours inestimable d'équipière. Demain matin sera le dernier samedi mêlé à la foule rivolienne, le dernier au lever diabolique. J'apporterai un gâteau au chocolat, exigence ultime de mes chers patrons. Je n'excelle que pour le Tiramisu. Pour le reste, je suis une quiche. Ce gâteau promet donc d'être dégueulasse, mais ils auront la sainte obligation de l'ingurgiter jusqu'à sa dernière miette : cadeau de départ !

J'ai en tête nombre de réjouissances verbales, qui se chargeront d'inscrire dans l'histoire ce tournant, virage serré vers d'autres horizons alléchants.

L'année prochaine, il y aura le dossier ERASMUS à préparer, pour espérer me barrer à San Francisco, Oxford ou Los Angeles. J'en suis au stade du droit de rêver et d'espérer. Sans ça, on n'avance pas, après tout.

L'année prochaine encore, je serai en plein préparatif d'examen et d'oral, pour espérer intégrer l'inestimable rue Saint Guillaume, y faire mon master et ressortir avec quelques lauriers politiques dégoulinants. 2009 promet d'être une grande époque.

Il y a eu l'ère AMV, que j'ai fini par quitter. Il y aura eu l'ère parisienne, que je finis par quitter. Ce n'était pas tyrannique. C'était intense et douloureux, beau et orgasmique, un savoureux mélange d'impressions bizarres et connues. J'ai appris pas mal de choses, j'ai grandi d’un gros poil. Les époques à venir me font envie.

L'ultime, la divine, la dernière nuit choiseulienne est passée. Chaque minute épilée, il ne reste plus rien.

Maintenant, l'impératrice est morte. Cherche une remplaçante d'urgence pour des terres orphelines. Pauvre empire. L'air se vide, plus de fumée qui s'y mêle.

Adieu, la concubine.

2 commentaires:

Arthur a dit…

Rest in peace, beloved Choiseul.

L'Impératrice ne meurt pas, elle se transforme, et c'est diablement excitant !!

Love, d'un haut du dos tout doux...

Delenda Lavingtaine a dit…

Au poil...