Je m'énerve et j'insiste, même si je sais que j'ai tort. La conversation commence doucement, mais je sens déjà que tout m'agace et que les arguments sont piteux. La mauvaise foi devient mon fond de commerce, et j'y crois dur comme fer. Il faut que je lui fasse entendre raison, même si je n'ai pas raison. C'est une question d'orgueil, de jeunesse impétueuse. Je ne mets pas d'eau dans mon vin, j'y mettrais du sang s'il le fallait. La nouvelle guerre des mots me rend folle. Le ton monte. Après avoir exposé les points de vue, les avoir retournés, on se met à brailler, toujours les mêmes phrases. C'est pendant une heure la même ritournelle, qui paraît interminable tant je sais que je ne lâcherai pas le morceau. J'atteins le stade où je sais que je n'admettrai rien, et je resterai campée sur mes positions. C'est trop tard, nous ne sommes plus dans le débat, nous sommes dans la lutte. Au pire, je claquerai la porte. Crier me donne un sérieux mal de crâne. Enfin je claque la porte. Comme pour mes anciens ennemis, j'ai du respect pour ces moments-là et leur souhaite en fin de compte une mort sereine.
"Elle écrit dans la feuille publique, telle un saltimbanque qui joue de la flûte, la tête en bas."
mardi 27 novembre 2007
Jeunesse se passe
Je m'énerve et j'insiste, même si je sais que j'ai tort. La conversation commence doucement, mais je sens déjà que tout m'agace et que les arguments sont piteux. La mauvaise foi devient mon fond de commerce, et j'y crois dur comme fer. Il faut que je lui fasse entendre raison, même si je n'ai pas raison. C'est une question d'orgueil, de jeunesse impétueuse. Je ne mets pas d'eau dans mon vin, j'y mettrais du sang s'il le fallait. La nouvelle guerre des mots me rend folle. Le ton monte. Après avoir exposé les points de vue, les avoir retournés, on se met à brailler, toujours les mêmes phrases. C'est pendant une heure la même ritournelle, qui paraît interminable tant je sais que je ne lâcherai pas le morceau. J'atteins le stade où je sais que je n'admettrai rien, et je resterai campée sur mes positions. C'est trop tard, nous ne sommes plus dans le débat, nous sommes dans la lutte. Au pire, je claquerai la porte. Crier me donne un sérieux mal de crâne. Enfin je claque la porte. Comme pour mes anciens ennemis, j'ai du respect pour ces moments-là et leur souhaite en fin de compte une mort sereine.
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