jeudi 31 août 2006

Al est grand

N'écrire qu'à mon vrai retour, cela relevait du défi. Je suis sur Paris pour quelques jours, entre deux départs pour la mer. D'ici jeudi, il faudra que j'ai relevé pas mal d'autres défis autrement plus chiants. Le pire de tous étant de retourner à la fac pour les inscriptions pédagogiques au combien complexes. J'aimerais bien que les choses soient plus simples, par exemple, que chacun se trouve dans une classe donnée, et que nous ayons notre emploi du temps le jour de la Rentrée, à l'ancienne. Voilà comment septembre ramène mes rêves à des fantasmes ridicules.
Pour l'instant, il faut que je me réhabitue à Paris. J'ai parcouru la dizaine de blog des lillois, tous en cavale aux quatre coins du monde. En voilà qui n'auront pas à retrouver le climat francilien, lucky them. Je me rends compte combien la capitale me vole des lignes, mais c'est une source d'inspiration, si j'ose dire. La dernière fois que je suis rentrée sur Paris, c'était il y a environ deux semaines. Nous avons voulu boire un café, puis aller au resto. Que nenni, les rues étaient blindées, les serveurs inbuvables, et l'atmosphère ...parisienne. Je ne pensais qu'à une chose : me barrer à nouveau. Chose promise, chose due. Le lendemain, levée à une heure qu'il devrait être interdit de connaître les yeux ouverts, bref, tôt, nous nous sommes lancés à l'assaut des transports. La ligne 3 était bloquée. Car si l'on sait une chose quand on vit dans Paname, c'est que la RATP merde toujours quand on a besoin d'elle. Changement de plan, et marche forcée à travers l'avenue de l'Opéra pour trouver une autre bouche. Et le plus grand des plaisirs est arrivé, celui de se voir quitter la ville, filer à toute blinde dans un train qui semble lui aussi prendre la fuite le plus loin possible de tout ce bordel citadin. Les yeux ramollis par la fatigue, je fixais le paysage qui défilait, et un tas de mots me sont venus. J'écrivais dans ma tête, je retenais tant bien que mal, regrettant déjà ce que ma mémoire aurait oublié.
Sur le retour, j'ai lu Cosmétique de l'ennui, d'Amélie Nothomb. Un petit livre de cent pages qui a permi au temps de passer plus vite. Bon bouquin, avec sa dose de passages dégueulasses.
Pensant ne pas remettre les pieds à Paris à moins d'y être forcée, plus grande fut ma surprise quand hier, je me rendais à Saint Michel et Bercy. La promesse d'une toile me fait tout oublier, même les indélicatesses perpétuelles de cette ville. J'ai réussi à imposer la Palme d'or, à défaut de Pirates 2. "Vas pour Le vent se lève", a-t-il dit. C'est une fois de plus un film que je conseille vivement. Et Cillian Murphy est tout bonnement sublime. Si l'histoire de l'Irlande n'intéresse pas, il faut le voir pour Cillian, pour sa délicieuse voix de ténor.
J'avais quelque chose à ajouter sur le Liban, mais WHSmith m'attend.

3 commentaires:

Arthur a dit…

C'est bon de te retrouver !!

Mais si je ne m'abuse, cette chere Amelie a ecrit "Cosmetique de l'ennemi" et non pas de l'ennui... non ?

T'aime et t'embrasse.

Anonyme a dit…

Moi j'aimerais te retrouver en chair et en os.
Bon Dieu, tu as raison, c'est "de l'ennemi". C'est dingue, je ne sais plus lire... Bientôt le déambulateur o_O.
Faudrait que je me mette à Anna Gavalda un de ces quatre aussi. Je ne me souviens plus lequel t'avais laissé admiratif, "Ensemble c'est tout" ?
Love

Arthur a dit…

"Ensemble c'est tout" est a tomber par terre, et "Je l'aimais" te plombera le moral, mais de facon magnifique... ou pas !
Je reponds a tes mails asap.
(L)