lundi 14 août 2006

Nouvelles variations sur le Point du Jour

Aller, encore 4 heures de travail, puis je pourrai tout quitter pour de bon jusqu'aux entrailles de septembre. J'étais partie la fleur au fusil, mardi dernier, toute contente de retrouver la gare de Valence. Il a fallu rentrer pour ce long week-end de labeur, suivi d'une dernière soirée non moins lucrative. Puis, demain, c'est reparti pour les massifs, pour la mer. Cette fois, j'aurai la perspective de l'oisiveté totale. Cela faisait un bon bout de temps que je n'avais pas eu de vraies vacances, et je dois avouer que ma satisfaction est complète.
Ce matin tout de même, j'étais d'humeur massacrante. J'ai engueulé tout ce que je croisais, du frigo au pauvre frère à peine sorti de son sommeil. Après qu'il ait jeté mes céréales et Krisprolls à la poubelle, envahi par une rage indicible (je suis douée pour le faire sortir de ses gongs), je me suis énervée de plus belle, haineuse d'avoir perdu mon petit déjeuner. Puis, cette colère n'ayant absolument aucun fondement, elle n'a pas résisté plus d'une heure. Maintenant que j'ai gueulé un bon coup, je me sens d'un calme olympien, avec une pensée pour mes regrettés Miel Pop's.
J'ai commencé quelques lectures, dont celle du Da Vinci Code. J'étais curieuse de percer à mon tour des secrets aux grands dieux inavouables. Pour l'instant, je m'ennuie. Seule la comparaison phallique de la Tour Eiffel m'a arraché un sourire, car il n'y a qu'un américain pour apparenter la tour à un pénis de 300 mètres.
Ces derniers jours chez Mcdo ne furent pas inutiles, pouvant raconter aux cuistots mes pérégrinations sentimentales et former de nouvelles équipières. Je fais dorénavant partie des "anciens", ces patriarches à la sagesse indéniable dont les recrues fraîches et rebelles se moquent secrètement. N'empêche que les vieux font leur blé sur le dos de leur expérience. N'empêche que ce statut me lassera. Il me faudra donc arrêter, après la prime des guirlandes de décembre. Il ne faut jamais s'éterniser, finalement.
Transition parfaite pour filer et boucler cet ultime message augustin. Retrouvons-nous donc au coeur de septembre, quand les voyages seront derrière nous et qu'on se retrouvera tout con, tout bronzé, devant le clavier.

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