mardi 8 août 2006

Wild dish


Je ne pouvais quitter les lieux sans lancer un énième éloge. Je viens de revoir le Volume 1 de Kill Bill. Le souvenir de certains films ne suffit pas. Je ne me lasserai jamais des aventures vengeresses de Kiddo. Malgré ma préférence pour le second jet, le premier est divin. C’est terrible comme ma mémoire est douée pour les répliques d’un film, plus que pour du vocabulaire d’allemand ou autres détails capitaux. J’ai savouré le moment, comme dimanche soir, lorsque je suis tombée par hasard sur la rediffusion d’On ne vit que deux fois. Il était très tard, mais je n’ai pas pu résisté au fil de poison et au chat Angora blanc du méchant. Heureusement que l’été est là, pour me permettre de veiller jusqu’aux heures avancées de la nuit. Hier encore, n’arrivant pas à trouver le sommeil tout de suite, je me suis lancée un défi à deux sous, un défi mathématique. Il m’a fallu quelques minutes de concentration pour calculer de tête combien de clients j’avais pu engraisser en une année de bons et loyaux services chez Ronald. Le résultat de ma recherche m’a glacé le sang, puisque j’ai dû servir environ 20 000 personnes depuis mai 2005. J’aurais peut-être préféré que ce soit des vies sauvées, plutôt que des panses remplies aux sucres et graisses en tout genre. Après ce constat alarmant, je me suis endormie comme un bébé.
Entre autres plaisirs télévisuels à la hauteur de mon activité cérébrale actuelle, il y a cette émission incroyablement cruelle, qui consiste à se rendre en couple sur une île isolée, afin de tester la fidélité de son partenaire. Chacun est entouré d’une dizaine de célibataires prêts à tout pour rompre les idylles. Je me délecte de cynisme, hélas, face à ces pauvres gens qui croient pouvoir échapper au sort des hormones. Ca se déchire, ça se venge avec plaisir, un vrai bordel soit disant inattendu. Les défaites cuisantes et egos bafoués permettent à la chaîne de faire des records d’audience, paraît-il. Tant de malheur, c’est triste quand même. Mieux vaut éteindre sa lucarne et dormir sans relâche pour faire de jolis rêves.

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