jeudi 14 septembre 2006

Home, sweet home ?

Durant un mois, mon plus sérieux dilemme fut de trancher entre mer ou piscine, steak ou poisson, Martini ou Pineau blancs. J'ai pu réinventer les limites du jour, vivre moitié sous le soleil, moitié sous la Lune. Je n'ai pas vu beaucoup d'étoiles, mais les moustiques ont festoyé et tapé du dard sur mon appétissante peau. J'ai mangé tout ce que la mer a de comestible.
J'ai retrouvé le macadam et l'odeur du métro, non sans une pointe de nostalgie... J'ai pleuré comme vache qui pisse, pour d'insignifiants détails, comme d'habitude. Je me résous difficilement à laisser filer mes petits instants de plénitude, allongée sur le sable chaud. Je reviens avec une emplette majeure : la casquette marine du capitaine, qui va à ravir à n'importe qui. C'est un lot de consolation qui sentirait presque le large.
Pour reprendre l'année du bon pied, nous allons prendre des cours d'arts martiaux avec Charly. Ainsi, je pourrai créer une "véritable symbiose entre mon corps, mon esprit et la nature". Que demande le peuple...

Il va y avoir de l'orage, cette nuit. J'ai entendu que ça allait péter, se déchaîner à fond, que le ciel allait se fendre. J'adore quand ça crie fort là-haut. Je suis toute ouïe.

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