lundi 18 septembre 2006

"Cette nostalgie produite par une habitude brisée"

Reprise des cours, reprise du cours normal de mon existence, comme avant, comme depuis 20 ans. Rentrer en deuxième année à la fac n'est pas si différent de mon CE1. Cette impression que les grandes vacances ont duré une éternité, qu'elles sont comme ces rêves trompeurs qui occupent toute une nuit, alors qu'ils ne durent que quelques secondes.
Après avoir savouré tout cela, il faut retourner sur le front universitaire (pas des moindres).
Je repensais à mon petit pot de colle, que certains camarades mangeaient entre deux leçons, à ma gomme flambant neuve, et bien sûr, aux crayons de couleur. Combien de fois les rentrées m'ont terrorisées... Celles où j'étais la nouvelle, perdue parmi tant d'autres. Maintenant, septembre me rappelle souvent ce tracas enfantin et monumental, et toutes ces petites choses qui faisaient de moi une gosse. J'ai rencontré la plus douce des nostalgies, hier.

Des mots mélancoliques, d'une innocence déconcertante, sont maintenant posés.
J'ai un emploi du temps du tonnerre : mon côté pragmatique crie à mon coeur combien il se doit d'être content.

Aucun commentaire: