jeudi 28 septembre 2006

Retournez-vous dans vos tombes

Je lis trop pour écrire quoique ce soit. Trop de belles choses. Alors je pose trois mots, je les trouve nuls à chier, puis j'efface. Ils ont la plume légère. Tout se suit avec une simplicité et une classe folle. Plusieurs fois par jour, je me souviens que Poe, Shakespeare ou Hugo sont de véritables génies. Des génies tyranniques, qui volent tout mon orgueil au fil des lignes.
Trop de choses à dire, aussi. Tout se perd dans des phrases sans fin. En ce moment, voilà, je n'ai pas le "truc". Celui qui donne envie de raconter sa vie. Ce plaisir de lâcher ce qui grise ou tracasse, de le mettre en sécurité, à l'abri de la mémoire. Qui sait, peut-être que cet article survivra.
Il y a tant de petites histoires qui se bousculent. Pour l'instant, ce qui domine, c'est Laurent Gaudé. Prix Goncourt. Il écrit vraiment bien. C'est beau, c'est simple, percutant. Il a la flamme sacrée. Contemporain. Personne n'est parfait...

Choiseul a changé, mon portefeuille s'est allégé. Mon coeur est léger(ement brisé). Mon dimanche est libéré ; retrouvailles avec le week-end, nous étions fâchés. L.A. est programmé pour janvier, les congés sont posés. L'automne est arrivé, et... à vrai dire, le peuple ne demande plus rien - ou presque.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Brisé ?

Delenda Lavingtaine a dit…

Par-ci par-là, des broutilles, des bagatelles, comme souvent à 20 ans :)
See you soon ?