samedi 9 février 2008

Ni vu ni cocu


La politique intérieure bat sa cadence, tient son rythme, et j'ai moi-même du mal à suivre. Je suis au contraire très au courant des tribulations du président, entre deux-trois mariages et trois-quatre textos ni vus ni cocus. Les scénaristes américains sont en grève : quand le chat n'est pas là, les souris dansent !


En revanche, quelle n'est pas ma surprise, quand j'entends que le projet de loi sur l'enfermement dit 'préventif" des pédophiles dits 'à risque récidiviste', passe comme une lettre à LaPoste (voire mieux). Philip K.Dick et George Orwell n'ont qu'à bien se tenir.
Quelle n'est pas ma surprise, quand j'apprends que le projet de loi sur les 'droits d'auteurs et droits voisins dans la société de l'information' se précise et s'examine en procédure d'urgence. Cela explique pourquoi je n'ai plus accès au site de Radioblog, dont le message d'accueil est une vraie pirouette marketing, pirouette réussie. En attendant leur nouvelle page web, "enrichie" et en "phase avec la réalité actuelle", ma liste de lecture ne fonctionne plus. C'était pourtant une bonne époque. Epoque qu'il va falloir quitter définitivement, je le crains.

Les choses se passent, et s'il me chaut peu de connaître les caprices de Nicolas, de RyanAir ou du Nouvel Obs', j'aimerais avoir accès aussi facilement aux informations moins raffraichissantes. Le cheval qui trotte tranquillement, sans remuer trop de poussière ni assécher les gosiers, risque de partir au galop ?


Quant à l'issue du Super Tuesday, elle fut moins heureuse qu'espéré. Le côté républicain a choisi son grand-père de la nation ; le côté démocrate continue sa course. J'ai donc encore droit à une ou deux louchées d'espoir !


Au risque de me répéter... Yes We Can, Louisiana !

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