samedi 16 février 2008

Le "poète slovaque"


Vendredi après-midi. Le parvis de Beaubourg regorge de possibles. Tout peut arriver. C'est Paris, c'est pas rien (c'est facile, admettons ^^). Camille et moi dorions au soleil, une clope au bec, les jambes croisées sur le béton penché de Pompidou. L'exposition temporaire de Giacometti se terminait ce lundi, nous avions donc décidé de passer faire un coucou à l'artiste. Nous n'étions pas les seules.


Finalement, les choses se faisant, nous sommes allées prendre un verre dans le Marais, accompagnées de quelques nouvelles rencontres faites sur le parvis le temps de notre tige, Beaubourg oblige. Le Café de la Gare, que je conseille à tout chalant parisien, est un recoin à l'écart éloigné isolé. Juste ce qu'il fallait, en somme, pour boire un express bien tassé en terrasse, sous le soleil exactement, et en apprendre plus sur nos compagnons du jour.

Quelques heures plus tard, nous nous mettons un coup de pied au cul avec Camille. Le Centre ferme dans peu de temps, mais nous en aurons assez pour voir l'exposition et nous étions là pour ça, au départ. Les visiteurs ont disparu, la file a fondu, à nous Alberto ! Je découvre des talents insoupçonnés de l'artiste : ses peintures, ses esquisses, ses croquis au stylo bille. Je me prends plus singulièrement d'affection pour sa jambe, pour sa femme assise et pour son chat.

Quelle journée !

Quel artiste...



















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