jeudi 25 janvier 2007

La galette

L'avantage d'un poulet tardif ? L'impression de donner ses mots à la nuit et à personne d'autre. Je peux donc m'étaler sur des choses insignifiantes et passablement chiantes. Comme par exemple, cette lubie de l'autre soir. Je suis excédée de n'avoir jamais dégoté la fève dans une galette. Pourtant, j'en ai bouffé, depuis 20 ans. Cette année, pour remédier au problème, j'ai donc acheté une galette pour moi, rien que pour moi. Elle était toute petite, mais ainsi, je multipliais mes chances d'obtenir ce foutu cailloux. Je crois tout de même être maudite par quelque vilain sort, car il m'a fallu attendre le quatrième et dernier morceau pour m'éclater joyeusement les dents. Je me retrouve maintenant avec une immonde fève sur le bureau, et un dégoût total pour la frangipane. C'est décidé, je ne cèderai plus à un caprice.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

*rire* Encore une perle.
Je connais le sentiment de la feve qui se derobe, cette salope, pour rester polie.
Malheureusement, la galette, si elle a traverse la Manche, n'a en tout cas pas atteint le yorkshire.

Juste pour te dire que je passe encore ici regulierement, et que - meme si le monde s'en fout - moi ca me fait toujours sourire.

Et que la force soit avec toi!
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