jeudi 18 janvier 2007

2007, l'année qui pète

L'année est déjà entamée. Il faut que je revienne une dernière fois sur 2006, avant de devoir affronter les arcanes de ma mémoire. Il n'y a pas grand chose à ajouter, finalement. Comme le temps est aux Oscars et autres palmarès excitants, je peux simplement me rappeler des dates mémorables. Bonnes ou exécrables, j'aimerais m'en souvenir.
En vrac, il y aurait le 14 janvier, journée froide et belle à mourir, remplie de ces petites réjouissances qui font le bonheur d'une dame. Le 9 février, aussi, dans un registre moins glorieux. Rongée par la maladie, les poumons morts et le souffle bruyant, j'apprenais l'inconstance des hommes et la douce perfidie des femmes. Il y a des journées "sans". Le 11 mars, encore un jour de pluie où le vent décornait boeufs et cocus, pour fêter comme il se devait cette 20è année. Le 29 avril, pour cette cuite monumentale dont je me remets à peine, à ne plus tenir debout et devenir un tonneau qui "déborde" d'alcool. Parfois, il faut savoir noyer son chagrin et ne pas mettre d'eau dans son vin. Bien sûr, le 15 juin. Le 23 juillet, fin de l'année, après une lutte sans merci contre l'administration universitaire, dont le menu détail est soigneusement rapporté et connu de tous. Le 14 août, quand je prenais congé de Ronald pour plus d'un mois. Un bonheur insondable que j'ai généreusement distribué aux rues toujours pluvieuses de Paris. Le 6 septembre, le 3 novembre, le 6 décembre. Puis le 24 décembre. La femme la plus merveilleuse qu'il m'ait été donné de connaître, qui s'en allait au bras de James Brown, ailleurs, à qui je souhaite toutes les plus belles aubes du monde.
J'aurais eu encore un millier de choses à ajouter, finalement.

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