dimanche 1 octobre 2006

Last Mc Sunday

Je leur dis adieu, à tous ces dimanches de labeur. Tous ces dimanches où il fallait se réveiller, se préparer, repasser sa chemise, creuser sa route dans les rues solitaires. J'arrivais dans un restaurant souvent vide. Nous n'étions jamais plus de dix équipiers pour assurer cette journée sans vie. Puis quelques touristes se pointaient. La plupart anglais ou américains. Il fallait violer la langue de Shakespeare et disserter sur les vertus gustatives d'un Big Mac. Ou il y avait ces familles, immenses, qui dépensaient une fortune pour nourrir chaque bambin. Tout cela, c'est terminé. Parce que le dimanche ne ressemble à aucun autre jour, c'était une joie de le plaquer, sans douceur, vite et bien.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Simple mais percutant...Ciao ma caillance !